bg de Mordreed

En attandant le Bg, voila le "descriptif" de qui est Mordreed (ca me semble peut être plus interessant dans nos futures relations IG).

MORDREED.

Mordreed est une personne trés dure. Elle ne sait pas aimer les gens et ses propos sont trés tranchants avec tout le monde. Elle se moque bien de blesser, et craint plus que tout les blessures "intérieures", alors que les plaies physiques lui importent peu.

Fidèle et prète à se sacrifier pour ceux qu'elle reconnait comme ses "amis", elle sait se montrer parfois encore plus dure avec eux qu'avec ses propres ennemis.

Légérement schyzophrène, elle peut être parfois adorable, ou se comporter bizarrement, et dans l'instant qui suit sortir quelquechose d'atroce. Capable de violence extreme et gratuite, elle peut aussi sombrer dans de profondes phases d'apathie.

Non-instruite, elle n'en a pas moins une excellente mémoire et des répartie cinglantes.

Une Alice déchue quoi.

Personnage d'inspiration le plus proche :
Charlene Elisabeth Baltimore (Au revoir à Jamais / A long kiss goodnight)
Thème musicaux :
Basement Jaxx feat. Lisa Kekaula - Good Luck
Objet :
Un coffre blindé hérissé de pointes dont on la serrure et les gonds sont rouillée.

Le grand voyage.

La Dame Blanche… cet orc stupide à trop parlé, mais il frappe trop fort… à présent je sais qui tu es…j’avais raison de me méfier.

Le souvenir des flèches de ce chien de Maleus, ces plaies encore fraîches, se déchirent sous la violence de mes mouvements et des coups que cette créature me porte…

Je ne suis que douleur, et cela me rend folle. Mon esprit se réfugie en des lieux ou plus rien ne m’atteint, et mon corps semble s’animer seul, frappant et recevant des coups que je ne cherche même plus à éviter. Je vais mourir je le sais, j’ai faillit à la promesse que je me suis faite.

Une de mes épées vient de voler de mes mains, et le sol se dérobe sous mes pieds, je tombe, et je reçois la garde de cet orc en pleine mâchoire, entraînant ma tête et mon corps contre les rochers qui émerge du lieu où nous nous battons.

Je me sens soulevée de terre et lancée comme une balle de chiffon, puis la lumière blanche, l’éclair vif et puissant.


Une flaque d’eau reflète les traits d’une enfant. C’est moi, enfin je crois… une voix rauque.

-Bonjour petite… tu es toute seule ?

Je pleure, je la regarde sans la distinguer et je pleure. J’acquiesce de la tête, serrant contre moi un bout de tissus tout sale.

-Tu es perdue ici ? C’est dangereux tu sais ? Il y a tout plein de méchantes personnes qui pourraient te vouloir du mal.

Je ressens la peur en moi, chaque mot est une aiguille de terreur, qui se fiche en moi, et me rappel ce que je suis, juste une petite fille perdue…

-Ne sois pas effrayée, je vais te guider vers un lieu plus rassurant… donne moi la main petite.

La main qui se présente sous mes yeux semble morte, les ongles sont cassés et jaunes. Je n’ose pas la toucher.

-N’ai pas peur de moi… viens… VIENS !!!!!!

Les hurlement de peur se coincent dans ma gorge, et le visage de celle qui me parle se fige devant moi. Ses yeux sont pales et vides, et sa bouche est figée dans un rictus terrifiant.
Je recule et trébuche. Je me relève et me sauve en courant. Derrière moi, la femme éclate de rire et se met a hurler.

-Cours !! COURS MA PETITE !!! OU QUE TU AILLES JE SAURAI TE RETROUVER !!!

Je trouve une cachette dans le tronc d’un arbre mort et je m’y terre tremblante et en larme, retenant mes cris. Les secondes s’egrennent, les minutes puis les heures…

Ou suis-je ?... ou suis-je ?

Je me réveille en pleine nuit, en sueur, nue dans un lit de baldaquin, à mes cotés un homme dort, comme il est beau dans ses songes… oh mon aimé… j’ai soif et me lève en silence, enfile une robe de voile transparente, mon reflet dans un miroir apparaît, révélé par un reflet de lune.

J’hurle.

Cela ne se peut. Je n’ai plus de visage, et ce corps… constellé de rune fines, ce.. ce n’est pas le mien. Derrière moi, je sens du mouvement, mon amour est là, et je me blotti contre lui, le serrant.

-Que se passe t’il ? que m’arrive t’il mon amour ? J’ai.. je…

Il me sert dans ses bras et embrasse mon front.

-Je t’avais dit que je te retrouverais.

Dans le miroir, mon amour n’est plus la, mais la silhouette atroce d’un autre souvenir d’un autre cauchemar..

Je me débat, mais déjà elle pose sur ma bouche ses lèvres et m’embrasse. Je ne peux rien faire. Je sens comme un poison couler en moi, et les forces m’abandonnent.

Je tombe.

-Plus tard tu me remercieras espèce de petite ingrate.

Mes yeux se ferment et je n’entend plus que ce rire rauque…

J’entend des voix autour de moi, elles me semblent lointaines… elles m’appellent et des mains douces et tièdes semblent caresser mon visage…

On parle de chose que je devrais connaître ou comprendre… Némésis… Némésis ? Je me rappelle !! MALEUS !!!!

Mon corps se cambre et se tend en un spasme nerveux. Une main me sert plus fort, et je retombe doucement…

Je ne réussit pas à suivre une idée, et dans ma tête plusieurs voix se bousculent… elle est là… dans un recoin de mon esprit… j’entend son rire méchant… je ne sens plus mon corps…
Juste des voix…

Parmi elle j’en reconnais quelques unes tout particulièrement… J’entends Jylis, sa voix semble inquiète, la fatigue et la rage perce dans ses intonations.

Fillette… je ne sais pas ce qui te tracasse mais j’aimerai te voir et te consoler. Comme tu semble loin de moi…

Parfois je me demande quelle idée ma poussé à lier mon destin au tien…peut être ai-je au fond de moi une dette à payer…sûrement…je m’en voudrai qu’il t’arrive du mal.

Une voix glace mes sens. Eskarina !!! Traîtresse !!

Je cherche le chemin de ma raison et tente de commander à mon corps. J’ouvre un œil, la lumière douloureuse m’assaillit, je suis aveuglée…

-Es…k….arina…

Je souffle les mots plus que je ne les dis.

-ttu…. Vas… mmm.. mmmour…iiiirrr… d.. de …. M..maaaa.. m…ma…in…

L’effort est trop intense, et mon corps me lache.

Déjà la petite voix me parle, et se moque de moi…

-Regarde toi petite… tu n’es même plus capable de t’occuper de ton pauvre corps. Laisse moi faire… laisse moi pénétrer en toi, et me répandre…

Je ne répond pas, tentant de l’ignorer.

-Tu ne dis rien ? je t’ai pourtant demandé poliment…. Soit… qui ne dis mots consent…

Mes yeux s’ouvrent et je me redresse.

-NOOONNNNNNNNN PAS CAAAAA !!!!!!! NONNNNNNN !!!!!!

La salle de l'auberge de Gludio est sombre et enfumée.

Poussant sans ménagement un ivrogne dans le fond de la salle, une silhouette encapuchonnée prend sa place et débarasse la table d'un revers de manche.

Saisissant au vol une serveuse echevellée par le poignet, une voix rauque et brisée sort de la capuche.

-Va chercher Aubert. Je dois lui parler

-Bas les pattes!! Aubert n'est...

La main gantée de fer serre déjà son étreinte, et devient douloureuse

-Il.. ouille!! arrétez!!! Ca fait ... Je vais le chercher!!! Lachez moi!!!

-Vite...

Terrorisée, la malheureuse file dans la remise. Dans la salle, la vie continue, tout est passé innaperçu. Parfois, il vaut mieux ne rien voir...
Quelque minutes passent et Aubert se présente timidement devant la silhouette, jetant des regards de détresse a la ronde.

-Assiez toi maitre Aubert. Le temps presse j'ai d'autres visites a faire.

-Que.. à qui ai-je l'honneur... je.. que me voulez..

-Détend toi. Calme toi. Je ne te veux aucun mal. On m'a conseillé de venir voir, pour certaines affaires. Tu vois de quoi je veux parler? Mm?

-De.. oh euh... travaillez vous pour la milice? Est ce que..

-Détend toi je te dis.

Une petite bourse sonnante tombe sur la table, faisant sursauter maitre Aubert, qui à present la fixe.

-Que.. désirez vous...

-Il parait que tu vend ce qui se fait de plus pur en sang de Méduse, donne m'en, et plein de petites soeurs de cette jolie bourse viendront combler ton matelat.

-De... de la poudre rouge...? Pure? Mais... mais pure que comptez vous en faire? En faire commerce?

La main du visiteur remonte et laisse tomber la capuche en arrirere.

Des cheveux blancs, une peau bleu pale, des méches tombant sur le visage, qui n'arrivent pas à cacher des yeux aux pupilles complètement dilatée, d'où le blanc est devenu absent.

-Qu'est ce que cela peut bien te faire petit curieux? tu as peur pour ton commerce? Tu as raison.. A trop poser de question je me sens d'y mettre le feu...

-Ce.. ce n'est pas ce que je.. voulais dire..

Maitre Aubert semble avoir du mal a avaler sa salive, et le sang quitte lentement sont visage, sous la peur qui grandit.

...c'est que, pur... c'est extremement.. dangereux... personne ne peut... oh mon dieu, consommer cela... pur..

-Je ne te demande pas de m'expliquer ceci ou cela, mais juste de me fournir. Alors tu te dépéche...

Maitre Aubert sort precipitament de sa veste un tube fin, emplis d'une fine poussiere rouge et la depose en tremblant sur la table.

S'en saisissant avec avididité, la drow en fait sauter le bouchon et va pour inhaler le contenu.

Maitre est deja en train de se relever, mais une main le saisit et le rassoit fermement.

-Ne pars pas si vite mon bonhomme... Je n'aimerai pas te savoir trop loin si ce que tu viens de me fourguer n'est pas ce a quoi je m'attend.

Inhalant lentement le contenu, du tube, c'est les narines frémissante q'elle le repose lentement vide sur la table. Fixant toujours maitre Aubert plus blanc qu'un linge.

-Il ne reste plus qu'à attendre quelque secondes...

-C'est de.. la folie!! Elle est ..PURE!! et vous venez d'en prendre beaucoup trop!!! Oh mon dieu!!

La drow d'un jette sa tête en arrière, les yeux écarquillés fixant le plafond, approchant Maitre Aubert contre son visage par dessus la table. Du sang coule mélé de poudre lentement de la narine, glissant le long de la joue de la femme.

Quelques secondes passent puis susurre sans le regarder.

-Cela... faisait.... si.... longtemps.... Usstan doer rath wun nindol tresk'ri a vaen... je ressent les palpitations de ce corps, le champs de ses possibilités, et cette douce colére qui m'envahit doucement... Maitre Aubert... dos inbal morfel uns'aa duul'sso... et je t'en remercie... à présent j'ai toute une vie à rattraper... je reviendrai maitre Aubert... je reviendrai..

Relachant le pauvre homme pantelant, l'elfe sombre se redresse et sort, bousculant sur son passage ceux qui s'y trouve.




Plus tard, assise au bord du fleuve se comtemplant dans l'eau. Une femme parle à son reflet

-Tu n'as pas peut j'espere petite vipère? Je suis avec toi pour toujours, et tu n'y perd pas au change...

-Que m'as tu fais, je me sens... etrange... complête, comme s'il me manquait quelque chose, c'est si... bon...

-Ca ne fait que commencer, tu le sais, le sens tu en toi? Je me fond completment en toi, et tu te fonds en moi, nous ne formons à présent plus qu'une personne.

-Mais qu'elle est cette magie? quel sortilège peut cela?

-Je n'en sais rien, et je m'en moque. Ol 'udtila naut selg'tarn l' mii'n, er'griff l' end zhah kleel.

-Je ne peux qu'être d'accord...

-Quel joie d'enfin me retrouver, et quelle colère je ressens...

-Certains vont à présent payer dans le sang, l'affront qu'ils m'ont fait subir.

-La danse Macabre va commencer...

Les jours passent, et j’apprends à vivre cette nouvelle vie qui s’offre à moi, me découvrant au fil du temps et me surprenant plus qu’à mon tour.

Je me laisse aller à la rêverie, et aux sentiments. A chaque fois que je rencontre … mon cœur s’emballe et je ne comprends pas très bien ce que je ressens. Est-ce ça l’amour ? C’est idiot ce sentiment de faiblesse, de dépendance…. ..C’est si bon aussi…

Je me sens comme une gamine, heureuse un moment, et terrassée l’instant qui suit. Mes envies sont divisées, tiraillées, et mon esprit est confus.

La nuit, des souvenirs d’une autre vie me racontent de terribles histoires, le jour, je doute de mes choix. Je perds mes certitudes… ..Qui suis-je à présent, qui étais-je ?

Je sens bien le regard du clan se poser sur moi, et l’amitié de chacun les pousse à ne rien dire, à ne pas me juger, mais je sais qu’ils sont inquiets, et qu’ils ne comprennent pas. Ils ne me reconnaissent plus vraiment.

Le doute.

Mes rêves m’ont appris une chose qui me paralyse. C’est l’autre qui me l’a enseigné. Aucune guerre, aucun combat, aucune lutte n’à de dénouement heureux à la fin. Espérer n’est qu’une chose vaine, de la poudre aux yeux.

A la fin, on perd forcément.

La poudre rouge est devenue ma meilleur compagne ces derniers temps. Elle m’ouvre des horizons où je ne sens plus mon corps, ni la fatigue, ni la faim. En retour, certaines visions de cette vie qui partage mon corps me sont imposées, et parfois, je préférerai détourner mon esprit, comme on détourne la tête.

Cette femme était terrible. Je n’étais jusqu’à présent que son pâle reflet. Aujourd’hui encore, sans prévenir, toute sa cruauté ressort en moi comme un flot enivrant, sans que je ne puisse m’y opposer.

Un drow en a fait l’amère expérience. Sur sa joue alors qu’il gisait inanimé j’ai gravé dans ses chairs un M, symbole de ma supériorité sur cet être vaincu. La suite.. je ne peux y penser sans ressentir un peu de honte. A quoi pensais-je à ce moment ?

Que c’était bon, comme une évidence.

Je dois apprendre à contrôler cet esprit qui parfois encore m’échappe et me contrôle, et que je me ressaisisse au plus vite…

Je deviens dangereuse pour le clan. Jylis n’est pas dupe, elle sent bien que quelque chose ne va pas… …ca va mal finir…

A la fin, on perd forcément…

Hier, c’est le cœur lourd et empli de peine que j’ai fait mes adieux à Jylis. Elle sait pourquoi je fais cela. Je n’ai rien dit au clan…. ….ils ne comprendraient probablement pas…

Porte toi en vie, fille en mon cœur… ..et vous les enfants de rien et de nulle part, protégez la de vos vies s’il le faut.

J’ai fait ce qui devait être fait. A présent, me voilà sur le seuil.

Mon exile vers des terres ou nul ne viendra me chercher commence. Il est plus que temps de ranger cet esprit ou des souvenirs de l’autre se bousculent.



I/ Chapitre des Chiens Ardents : La chaîne et le piquet.

« Voila comment se forme l’élite de nos soldat. De la même manière que l’on dresse les chiens à devenir enragés. Et ici même j’en fais le serment, tu seras une chienne de Combat. »
-Rêve d’un souvenir qui ne m’appartient pas.

Dans ce lieu humide et froid, j’ai posé mes affaires dans un coin et j’ai compté 20 pas vers le centre de la salle rocheuse. Dans mes mains, juste une chaîne, un piquet d’acier et un maillet.
Autour de mon cou, un collier de métal, relié à la chaîne.

Je planté machinalement le piquet dans le sol, y enfermant l’extrémité de la chaîne. Je dois être folle comme le disaient si souvent les gens de Giran… …non, je le suis vraiment…

Une fois cela fait, je tire sur mes liens, pour en tester la solidité. Me voila enchaînée. Un doute affreux pénètre mon esprit. Et si je… …la peur… Je la ressens d’un coup, elle me submerge.

Je tire a nouveau sur mes entraves pour me défaire, mais ma main n’a pas hésité, le piquet est ancré dans la roche. Qu’ai-je fait !! Je me précipite vers mes affaires, afin de récupérer quelque chose qui peut être m’aidera. Je me précipite. D’un coup, a mi parcours, la chaîne se tend et je tombe à la renverse, manquant de m’étouffer. Trop courte. Comment vais-je me nourrir à présent, mes rations sont dans mon sac…

Je force, sous l’emprise de la panique, et je n’arrive qu’à me meurtrir à chaque effort. Quelle idiote. Pourquoi ai-je écouté ce songe ? Quel tour mon invitée me joue en ce moment ?
Des bruits résonnent. L’odeur de la peur a attiré les habitant de ces lieux….

Me défendre et survivre. Ne pas faillir.

Des créatures m’encerclent, et tournant autour de moi. Une autre déjà, vide le contenu de mon sac, et dévore les rations…

Je serre le maillet dans ma main. Puis d’un coup, ils fondent sur moi.

Je ne pense plus, je frappe, je mords, je griffe, je ressens les coups que je n’évite pas, mais peu a peu, la frénésie me prend, et la douleur passe en arrière plan. Cette douce mélopée qui cadence mes mouvements, je ne suis plus qu’un point dans l’ombre, une étoile qui rayonne.

Je ne sais pas combien de temps cela dure, ni comment cela finit. Je sombre.

A mon réveil, quelques cadavres jonchent le sol, le sang coule abondamment de leurs blessures profondes, rendant le sol glissant.

J’ai froid, les plaies qui parsèment mon corps sont peu profondes, mais commencent déjà a se rappeler à mon bon souvenir. La faim aussi se fait sentir.

Garder mon calme. Je peux surmonter tout cela. On m’a déjà infligé cette épreuve dans cette ancienne vie qui n’est pas la mienne, et j’en suis ressortie plus forte... plus déterminée… plus folle aussi…

Alors je réussirai..

Le seul soucis que je tente d’éluder, c’est qu’alors, l’instructeur était venu me libérer… ..il ne le fera pas cette fois ci…

Je suis ici et maintenant, le reste n’est plus important…